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Préambule

J’aurais décidément gambergé avant de trouver la manière de concocter cette section, d'abord dédiée au Frontierland de Disneyland Paris, il s'est vite avéré qu'une histoire en bonne et due forme nécessiterait trop d'allers-retours en arrière et qu'il serait bien illégitime de parler de notre Western européen sans évoquer ses prédécesseurs, et plus largement ses racines. Ces mythes, qu'ils soient fantaisistes ou bien réels sont trop alléchant pour qu'on les laissent passer.

Disney a une manière bien particulière de raconter le Far West ; au travers bien évidemment du land qui lui est dédié mais aussi, plus subtilement, grâce à quelques tableaux pittoresques éparpillés ça et là dans les différentes destinations Disney autour du monde. Toujours est-il, Frontierland  méritait mieux qu’un vulgaire descriptif commercial méticuleusement accompagné de sa liste d’attraction avec un Mickey déguisé en cow-boy histoire d’appâter un guest qui hésiterait encore à casser sa tirelire. En ces lieux, c’est tout le mythe de l’Amérique des grands espaces sauvages qui se dessine, une Amérique édulcorée qui voit dans ces quelques décennies charnières les fondements de tous ses principes, une Amérique qui prend soin de se faire l’apôtre d’une culture amérindienne dévoilée sous son meilleur jour, parce que mieux vaut tard que jamais, dit-on… Frontierland est bel et bien le reflet d’un pays qui tant bien que mal essaie de se regarder dans le miroir sans y voir les « défauts » de l’Histoire.

Frontierland réveille ce goût pour l’aventure et ce parfum sauvage qui gît dans le cœur de chacun de nous, ce land incarne tout ce que nous aimons chez l’Oncle Sam ; un pays coloré, sans George Bush, des pionniers qui campent au coin du feu en grattant sur des mandolines, des chevaux qui galopent à travers les plaines, des petits trains fous qui serpentent dans des décors que nos fantasmes les plus fous n’osaient plus imaginer, des bateaux à aube voguant sur des eaux paisibles… La panoplie complète du Western en bonne et due forme, en d’autre terme.

Ainsi –et jusqu’à ce que des dirigeants véreux aient fini par admettre qu’on pouvaient concevoir un Disneyland comme on ouvre un mac do- ainsi, disais-je, Frontierland a toujours fait l’objet de soins méticuleux de la part de Walt Disney puis de ses Imagineers. Que ce soit à Anaheim, Orlando, Tokyo ou bien Paris, ce land fait un peu figure de cours de récré gigantesque savamment conçue dans ses moindres détails, un lieu ou l’Histoire se lâche, une Histoire qui chevauche au galop dans les vastes étendues des Grandes Plaines. Quel lyrisme...

N’oubliez rien, bottes, jeans, cuir, éperons, cheval qui espérons-le ne tombera pas en panne (sic) sans oublier évidemment le sempiternel chapeau ; vous mettez les pieds dans un monde qui n’existe pas, même si vos yeux qui s’écarquillent eux, sont bien réels…

 

 

 

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